Lawyer recounts high profile case at TABC
By Josh Lipowsky | Published Yesterday | Community |
Josh Lipowsky
View all articles by Josh Lipowsky
Earlier this year, in what the artworld said was the highest amount
paid for
a painting, cosmetics giant and Jewish philanthropist Ronald S. Lauder
bought a 1907 painting by Gustav Klimt for $135 million in a sale made
possible by E. Randol Schoenberg, the lawyer who fought to have that
and
other Klimt paintings seized by the Nazis returned to the heirs of
their
original owners.
Schoenberg spoke about the litigation on Monday to a group of juniors
and
seniors at Torah Academy of Bergen County. He represented Maria Altmann
of
Los Angeles in recovering five Klimt paintings from the Austrian government.
AltmannŐs aunt, Adele Bloch-Bauer. had been the original owner and
the
subject of two of the paintings. Lauder bought a gold-flecked portrait
called "Adele Bloch-Bauer I." The other four paintings, which were
put on
auction by ChristieŐs in Manhattan on Wednesday, included the 1912
portrait
"Adele Bloch-Bauer II," a 1903 landscape called "Birch Forest," a 1912
landscape called "Apple Tree I," and a 1916 painting called "Houses
in
Unterach on the Attersee." Their combined estimated value is $135 million.
Bloch-Bauer died before the Nazi invasion, but the Nazis seized the
artwork
from her husband Ferdinand before he fled Austria in 1938. In 1998,
Altmann
learned that the paintings still existed and called Schoenberg, a civil
lawyer and the grandson of a close friend.
The Klimt case was about more than just the lawsuit, Schoenberg said;
it was
the opportunity to tell the story of what happened to AltmannŐs aunt
and
uncle and many others during the Holocaust. He recalled telling Altmann
that
even if they did not win the case, they would be telling the story
of what
had happened to her family.
Schoenberg took the case to the U.S. Supreme Court, where he argued
for the
right to sue a foreign government. The court ruled 6 to 3 in his favor.
He
could not sue in Austria, he told the TABC students, because of exorbitant
filing fees.
His jubilation was short-lived, however, as he realized he had won only
the
right to begin his case against Austria.
In 2005 the Austrian government offered to settle the matter through
arbitration in Austria. Although Altmann wanted to continue the case
in
America, Schoenberg convinced her that this was the best option for
concluding the case within her lifetime. Even if she did win in America,
it
would be difficult to enforce the ruling. Three arbiters were chosen
Ń one
by Schoenberg, one by the Austrian government, and a third by the other
two
Ń Schoenberg traveled to Austria in September to argue his case. This
January, he received an e-mail from the arbiters that they had ruled
unanimously in AltmannŐs favor. The five Klimt paintings were turned
over to
Altmann and other heirs, who decided it was best to sell them and then
divide the money.
Students asked if he had been concerned about a possible risk to his
career
if he took the case. He said that he had been employed with a law firm
that
did not want to be involved. He started his own firm and had to find
other
cases to support himself while working to reclaim the paintings. But
it
needed to be done, he said.
"This is one of the few things we can do 60 years after the war," Schoenberg
said. It seemed like a natural case for him because his grandmother
knew the
family and he thought they had a chance of winning.
"He had this prominent job," said Benny Berlin, an 11th-grader from
Teaneck,
of what Schoenberg had given up to pursue the case. "He believed in
this."
Schoenberg has also won a case involving a $6.5 million Picasso painting,
as
well as a $3 million settlement on a Canaletto piece and a $5 million
settlement against the Austrian government regarding a confiscated
Viennese
building.
Art
Le march de l'art dop par les restitutions
Les records d'enchres sur les toiles de matres, provenant en partie
d'oeuvres rendues des victimes du pillage nazi, provoquent la controverse.
Par Vincent NOCE
QUOTIDIEN : samedi 11 novembre 2006
Jamais une vente aux enchres n'avait atteint un tel montant, et de
loin.
490 millions de dollars, soit plus de 380 millions d'euros : la vente
de
peintures impressionnistes et modernes, mercredi soir chez Christie's
New
York, a pulvris tous les plafonds.
Ce triomphe (lire ci-dessous) tient une quation magique : Nasdaq
plus
restitutions. Sur ces 490 millions de dollars, plus de 230 millions
proviennent de tableaux rendus des familles victimes du pillage nazi.
C'est le cas du Kirchner, rendu par un muse de Berlin, non sans controverse
(lire page 6). Un Schiele, autre record, cette fois en juin Londres,
avait
t restitu en France (tableau ci-contre). De mme qu'un Nymphas
de Monet.
Ou un Tiepolo venu du Louvre.
ÇA tout prixČ. A New York, le clou de la vente consistait en quatre
Klimt,
remis aux hritiers Bloch-Bauer par le muse de Vienne aprs une longue
bataille judiciaire. Ils ont totalis 150 millions d'euros, dont la
moiti
pour un portrait d'Adele Bloch-Bauer. Klimt a la cote depuis juin,
lorsque
Ronald Lauder, fils de la reine des cosmtiques Este Lauder, a achet,
la
mme famille, un autre portrait de cette jeune femme, pour 105 millions
d'euros. ÇJe veux cette oeuvre tout prix, pour en faire la Joconde
de mon
muse [la Neue Galerie prs de Central Park] Č, nous avait-il dclar
New
York en mai. Il l'a eue. Elle est devenue l'oeuvre d'art la plus chre
du
monde. Des dizaines de milliers de personnes ont dfil cet t pour
la
voir. La nice d'Adele Bauer, Maria Altmann, et son avocat, Randol
Schoenberg, taient venus de Los Angeles pour assister la vente,
depuis un
salon particulier chez Christie's. Maria Altmann, qui s'tait heurte
au
refus du muse de Vienne quand elle avait propos de laisser ces tableaux
contre un ddommagement symbolique, n'avait jamais imagin de tels
montants.
L'explosion du march de l'art donne ainsi une rsonance spectaculaire
aux
restitutions.
Y a-t-il un Çmarch de la restitutionČ ? La question ne choque pas
Richard
Aronowitz, qui dirige Londres le service de Sotheby's consacr
la
spoliation, ou Thomas Seydoux, directeur de la peinture impressionniste
et
moderne pour Christie's Paris, qui rpondent oui, sans hsiter. Depuis
1994, quand, pour la premire fois, a t adjug Londres un dessin
de Van
Gogh rendu une famille juive d'origine allemande, les deux socits
ont
mis en place de vritables machines de guerre pour s'attirer les faveurs
des
ayants droit. Aprs des dcennies d'effroyable ngligence, elles vrifient
la provenance de chaque lot, en recourant notamment la base de donnes
des
oeuvres voles de l'Art Loss Register. Elles offrent leurs services
aux
familles des victimes. Elles favorisent des contacts entre parties
qui
peuvent aboutir des gentlemen's agreements, comme dans le cas de
ce
Picasso de la priode rose, vendu mercredi aprs accord entre le possesseur
et les ayants droit de Johanna Meyer-Udewald, traque aux Pays-Bas
et
envoye la mort Auschwitz. Le zle des maisons de vente a ses limites
:
il ne va pas, par exemple, jusqu' dvoiler l'identit des dtenteurs
d'objets issus de la spoliation, secret commercial oblige.
Cette conversion philanthropique a le mrite de soutenir un intrt
bien
compris. A une poque de rarfaction des grands tableaux impressionnistes
et
modernes sur le march, la rapparition de ces chefs-d'oeuvre suscite
une
onde de choc. Comme le souligne Richard Aronowitz, c'est aussi un hommage
tardif au Çgrand gotČ de la bourgeoisie juive claire europenne,
qui sut,
ds le XIXe sicle, se distinguer en sortant de l'art officiel. Ces
oeuvres
ont une histoire exemplaire : Adele Bauer fut l'amie et peut-tre l'amante
de Klimt. Elle eut le privilge d'tre la seule personne dont il a
peint
deux fois le portrait. Celui acquis par Lauder tait accroch au muse
de
Vienne ct du clbrissime Baiser. Et la restitution valorise encore
les
toiles, leur confrant un surcrot d'aura. Elles sont l'objet d'une
intense
mdiatisation.
ÇChasseurs de primesČ. En mme temps, Thomas Seydoux note la promptitude
avec laquelle l'tat d'esprit se retourne : ÇTrs favorable aux victimes
quand elles rclament une restitution, l'opinion gnrale change ds
qu'elles mettent leur bien en vente.Č Des voix s'lvent, venant notamment
de la communaut juive en France, pour s'inquiter de l'cho de ces
ventes.
Contestant la mise sur le march d'oeuvres d'art sorties des muses,
un
auteur comme Pierre Assouline s'alarme d'une multiplication des
revendications, sous la pression d' Çavocats chasseurs de primesČ,
risquant
de donner Çdes victimes l'image de cranciersČ (1). Plus grave, oubliant
que
les tableaux se retrouvent souvent dans d'autres muses, des journaux
allemands vont jusqu' voquer un complot : ÇLe milliardaire Lauder,
qui a
t le trsorier du congrs juif mondial, a fond une commission pour
retrouver l'art disparu. Nombre d'experts en art ont compris, des annes
plus tard, ses intentionsČ, crit sans rougir le Spiegel. En fait,
les
familles sont pratiquement toujours obliges de vendre, n'ayant pas
les
moyens de scuriser et d'assurer des tableaux aussi importants. Aucun
hritier ne peut acheter les parts des autres. Prsident de Christie's
Etats-Unis, Marc Porter met en garde contre la Çconnotation sinistre
d'attaques assimilant la restitution une opration commercialeČ.
Certains dnoncent aussi l'intervention d'intermdiaires dans cette
valse
des millions. Un enquteur allemand vivant Monaco, Clemens Toussaint,
s'est bti une fortune sur des rcuprations. Hector Feliciano, dont
l'ouvrage sur la spoliation artistique (2) avait servi de rvlateur,
a cru
bon d'intenter un procs Elaine Rosenberg, descendante du marchand
cubiste
Paul Rosenberg, pour lui rclamer 5 millions d'euros, soit 17,5 % de
la
valeur de tableaux dont il s'attribuait la dcouverte. Il a t dbout
en
2003 par le tribunal de New York. Randol Schoenberg, l'avocat de Maria
Altmann, aurait t plus gourmand : il pourrait percevoir 40 % des
quelque
250 millions de dollars rapports par les Klimt (3). Clemens Toussaint
souligne cependant le cot lev des recherches. Pour cette raison,
l'Art
Loss Register demande aussi des sommes, non ngligeables, en cas de
rcupration. Les procdures judiciaires aux Etats-Unis peuvent tre
prohibitives. Mme Altmann est la premire rappeler que Randol Schoenberg
l'a longtemps dfendue sans tre pay, engageant un combat apparemment
sans
espoir jusqu' la Cour suprme. Petit-fils du compositeur viennois
Arnold
Schoenberg, il consacre aussi une partie de ses revenus au muse de
l'Holocauste Los Angeles, dont il est devenu le prsident.
ÇDealČ admis. Des conservateurs s'inquitent pour les collections dont
ils
ont la charge. Deux logiques s'opposent : le patrimoine et la rparation.
Certains, pour garder leur tableau, prfrent ngocier. Aux Etats-Unis,
le
deal est communment admis. En France, ce fut le choix du muse de
Strasbourg, pour un Canaletto, et du Centre Pompidou, pour une oeuvre
de
Braque. Comme le souligne un intermdiaire, dans ces tractations discrtes,
Çles familles font souvent d'normes concessions, car elles sont fires
de
voir leur oeuvre dans un museČ.
Et si le vritable enjeu tait ailleurs ? Au terme d'une dcennie de
remise
en question, et s'il fallait fermer la parenthse ? La dispute ne fait
que
commencer. Mercredi soir, Christie's s'est vu oblig de retirer un
portrait
de la priode rose de Picasso, revendiqu par le petit-neveu d'un banquier
juif allemand.
(1) Le Monde 2 du 8 janvier 2005 et du 28 octobre 2006. (2) Le Muse
disparu
, Gallimard, 1995. (3) Interrog sur ce montant, Randol Schoenberg
a prfr
ne pas commenter.
Samstag, 11. November 2006
KUNSTHANDEL á AUKTIONEN
Druckformat | Artikel versenden
11. November 2006, Neue Zrcher Zeitung
Wilde Jagd auf Kunst-Trophen
Rekordumstze mit Werken der klassischen Moderne in New York
nak. Es war die Nacht der Nchte auf dem Hochglanzparkett des
internationalen Auktionsrummels. Die New Yorker Versteigerung fr Kunst
des
Impressionismus und der klassischen Moderne bei Christie's spielte
diese
Woche mit insgesamt 491 Millionen Dollar das hchste je in diesem Bereich
erzielte Ergebnis ein. Geradezu relativiert wirken da die Exzesse der
boomenden spten achtziger Jahre, und auch der 100 Millionen Dollar
teure
Picasso, der erst vor zwei Jahren versteigert worden war, scheint lngst
Geschichte. Denn was am Mittwoch insbesondere bei Christie's geschah,
hatte
eine andere Qualitt. Hier ging es um mehr als die Spitze einer
Spekulationsblase - damals waren es vor allem die Japaner, welche die
Preise
in die Hhe trieben. Auch handelte es sich bei den Topzuschlgen diese
Woche
nicht mehr um vereinzelte Ausreisser in die preisliche Stratosphre.
Nicht
weniger als 11 Lose erzielten im Rockefeller Center zweistellige
Millionenwerte. Damit wurden auf breiter Front neue Massstbe gesetzt.
Spitzenpreise fr Klimt
Das Geld kommt heute von berall her - aus Amerika, Osteuropa oder Asien.
Nur eines verbindet die Spieler im Millionen-Pingpong: die Jagd nach
Kunst-Trophen. Und davon gab es bei Christie's reichlich. 87,9 Millionen
Dollar etwa erbrachte allein Gustav Klimts ÇPortrt von Adele Bloch-Bauer
IIČ aus dem Jahr 1912, das erst vor wenigen Monaten an deren Erben
restituiert worden war. Das Gemlde hatte seit 1943 in der
sterreichischen
Galerie Belvedere in Wien seinen Platz. Das Bietgefecht dreier Telefonbieter
um dieses Werk wurde derart hartnckig ausgetragen, dass es fast den
Anschein machte, es ginge diesen in erster Linie darum, in den
Ç100-Millionen-Dollar-KlubČ aufgenommen zu werden. Von denselben
Einlieferern stammten noch drei weitere Arbeiten Klimts: Der ÇBirkenwaldČ
erzielte 40,3 Millionen, der ÇApfelbaum IČ 33 Millionen, und die ÇHuser
in
Unterach am AtterseeČ brachten es auf 31,4 Millionen Dollar.
Ein weiterer prominenter Restitutionsfall war Ernst Ludwig Kirchners
berhmte ÇBerliner StrassenszeneČ aus dem Dahlemer Brcke-Museum. Das
Bild,
fr das Daniella Luxembourg im Auftrag den Zuschlag von 38 Millionen
Dollar
erhielt, wird nun bald in Ronald Lauders Neuer Galerie in New York
zu
bewundern sein. Geradezu gnstig erschienen da die 40,3 Millionen Dollar
fr
Paul Gauguins bedeutendes Werk ÇL'homme la hacheČ von 1891 aus dem
Besitz
der Familie des Sultans von Brunei. All diese Preise markierten
selbstverstndlich neue Auktionsrekorde.
Panne mit Picasso
Die Versteigerung bei Christie's im Rockefeller Center war aber auch
die
Nacht der Nichten und Grossneffen. So hatte sich Maria Altmann, deren
Tante
Adele Bloch-Bauer Klimt Modell gestanden hatte, vor Auktionsbeginn
der
internationalen Presse gestellt, ohne jedoch, wie von einigen Beobachtern
erhofft, ein vershnliches Zugestndnis zu machen. Es kursierten nmlich
im
Vorfeld der Auktion Gerchte, die Erben wrden einen Rabatt einrumen,
falls
ein sterreichisches Museum eines der Klimt-Gemlde erwerbe, was allerdings
nicht geschah. Diesbezglich gilt anzumerken, dass in hochkartigen
Restitutionsfllen die Gebhren der Rechtsanwlte laut Insidern bis
zu 40
Prozent des Wertes des restituierten Werks betragen knnen.
Fr das Auktionshaus zum Flop geriet allerdings die Losnummer 47. Eigentlich
sollte an dieser Stelle Pablo Picassos Portrt von Angel Fernndez
de Soto,
entstanden 1903 und geschtzt auf 40 bis 60 Millionen Dollar, zum Aufruf
kommen. Das Gemlde hatte sich bis 1935 in der Sammlung des Berliner
Bankiers Paul von Mendelssohn-Bartholdy befunden und wurde 1995 bei
Sotheby's in New York vom Musical- Komponisten Andrew Lloyd Webber
fr 29
Millionen Dollar ersteigert. Von Webber wurde es jetzt auch wieder
eingeliefert. Am Montag kam fr Christie's die Hiobsbotschaft. Mendelssohns
Grossneffe, der bekannte deutsche Historiker Julius H. Schoeps, hatte
kurzfristig Klage auf Rckerstattung eingereicht, mit der Begrndung,
Mendelssohn-Bartholdy habe whrend des Nazi-Regimes unter Druck verkaufen
mssen. Das Bild wurde daraufhin bis zur weiteren Klrung der
Eigentumsverhltnisse zurckgezogen. Vertreter des Auktionshauses usserten
aber Zweifel an der Durchsetzbarkeit der vorgebrachten Ansprche. Bei
einem
derart epochalen Gesamtergebnis konnte man im Rockefeller Center die
Panne
allerdings spielend verkraften. Immerhin blieben lediglich 6 der 84
angebotenen Lose unverkauft.
Dass die Woche Auktionsgeschichte schreiben und den Markt fr
Impressionisten und Kunst der klassischen Moderne nach leiseren Jahren
wieder ins Rampenlicht rcken wrde, hatte sich schon am Vorabend bei
Sotheby's abgezeichnet. Auch hier wurden ber 80 Werke aufgerufen,
doch war
die Qualitt ausgesprochen durchmischt. Trotzdem konnte sich das Ergebnis
mit einem Umsatz von 238 Millionen Dollar sehen lassen.
Modigliani Star bei Sotheby's
Auch wenn Paul Czannes kleines Stillleben von 1895 mit einem Preis
von fast
37 Millionen Dollar zum teuersten Los wurde, war der wahre Star des
Abends
doch ÇLe fils de conciergeČ von Amedeo Modigliani. Mit 31 Millionen
Dollar
erzielte das eindringliche Portrt, entstanden 1918 in Cagnes, rund
das
Doppelte der Taxe; den Zuschlag erhielt die Zrcher Galeristin Doris
Ammann.
Das Bild war zuletzt im Mai 1997 zur Versteigerung gelangt - damals
fr rund
5,5 Millionen Dollar. Der atemberaubende Wertzuwachs belegt einmal
mehr,
dass innerhalb der Spitzenkunst ganz eigene Preisgesetze gelten.
So mochte es vielleicht auch wenig verwundern, dass Claude Monets ÇLa
plage
TrouvilleČ - zwar eine wichtige frhe Strandszene des Knstlers von
1870,
aber doch nicht unbedingt eine allzu eingngige Arbeit mit dem begehrten
Ikonenstatus - bei einem Gebot von 15,3 Millionen Dollar zurckging.
Mit der
hohen Taxe von bis zu 20 Millionen Dollar sind solche Bilder derzeit
nicht
konkurrenzfhig. Auch Picassos kantige Komposition ÇLe sauvetageČ (1932)
blieb bei 10,8 Millionen Dollar unverkauft. Auf grosse Nachfrage hingegen
stiess eine farbenprchtige Ansicht des Starnberger Sees von Kandinsky
aus
dem Jahre 1908. Einmal mehr profilierten sich hier die russischen Bieter
-
das Bild wurde schliesslich fr 9 Millionen Dollar einem Kufer per
Telefon
zugeschlagen.
.
Copyright Š Neue Zrcher Zeitung AG
.
. .